On va faire court : ce mardi, un collègue ( de math ! Va-t-en comprendre ) sort d'une réunion "en plein ds le gaz", com'i dit.... On le soutient ("on" est 2 sur 20 "collègues" présents lors de la réunion), on le descend au bureau 5-6 qui, Ouf!- appelle les urgences qui viennent chercher le coll' avec 18 de tension, tjrs ds l'gaz, entre malaise vagal et thrombose...
Petite précision : ce prof donnait Math ( cours maudit!) en Sciences sociales ( classe maudite), se "crevait" à leur expliquer des trucs, en les prenant sur le temps de midi, pour ceux "qui pigeaient pas tout"...
OK, je rentre ( by bus: chaos total), et j'reçois un appel de la maman de M. qui m'apprend que sa fille , doublante, parle de se suicider... Alors je parlemente avec la maman, lui promettant que, non, tout n'est pas perdu ( sauf les cours de la fille, c'est malin! Un coup à s'flinguer!), que, oui, si elle le veut vraiment, elle peut encore s'en sortir, et que, M., elle a du répondant, et qu'elle peut faire face,et que oui j'essaierai de l'y aider (MAIS KESKE TA DIT PUTAIN!) pcq je crois que c'est mon devoir, que l'école est là pour mener ces élèves , tranquillement, à exhalter leurs possibilités, et oui, bordel, je n'en démordrai pas pour les 8 mois de cours qu'il me reste à donner, dussé-je en crever, c'est bien cela le rôle de l'enseignement... ET MERDE aux compétences!!!
Voilà, une journée de prof... C'est ts les jours comme ça? Heureusement non...
To' rat' !
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